Au bord de l'Amazone, un vieil homme ami des Shuars, qui lui ont appris à connaître la forêt, découvre la lecture et chasse un jaguar.
"Il ne lui faut pas vingt lignes pour qu'on tombe sous le charme de cette feinte candeur, de cette fausse légèreté, de cette innocence rusée. Ensuite, on file sans pouvoir s'arrêter jusqu'à une fin que notre plaisir juge trop rapide." - Pierre Lepape, Le Monde
"Un livre sauvage et beau, bâti comme un thriller américain." - Frédéric Taddei, Actuel
Prix du roman d'évasion des Relais H 1992
Prix du meilleur roman étranger France Culture 1992
Jeune diplômé désargenté, Satyacharan accepte un poste de régisseur aux confins du Bihar, dans le nord est de l'Inde. Quittant Calcutta, ce Bengali raffiné et mondain est bientôt fasciné par l'exubérance de la faune et de la flore et par la diversité des habitants de ce vaste domaine forestier.
L'illustre roi des Santals garde ses vaches à l'ombre d'un banyan sacré, Yugalprasad embellit la jungle en y plantant de nouvelles espèces, Dhaturiya préfère danser sans manger plutôt que travailler aux champs...
Satyacharan sait qu'il est le dernier témoin d'un formidable écosystème ; il doit pourtant en orchestrer la disparition. Son rapport au monde en sera à jamais bouleversé.
Je les revois dans la brume épaisse de l'aube, pendant la saison des pluies. Ce n'étaient que des femmes. Elles arrivaient silencieusement dans une longue pirogue de bois et accostaient un peu à l'écart de l'embarcadère. Deux ou trois rameuses restaient dans le bateau pendant qu'une dizaine d'autres descendaient sur la terre ferme. Elles étaient toutes nues, la peau presque noire avec des reflets rouges, leurs longs cheveux couvrant leurs parties intimes. Elles se promenaient d'un pas souple dans les rues avec leurs petites filles. Elles avaient l'air de savoir exactement où elles allaient.
On raconte qu'au xvie siècle, des conquistadors espagnols ont affronté une armée de femmes semblables à celles de leurs récits mythologiques, qui leur inspira le nom de cette région : « Amazonie » . On raconte aussi qu'un peuple féminin, les Icamiabas, y a longtemps vécu à l'écart des hommes. Les femmes qui se racontent dans ce livre doivent une grande part de leur combativité à ces guerrières qui n'ont peut-être jamais existé - ou qui existent peut-être encore.
Nina Almberg réalise des reportages et des documentaires notamment pour Arte radio, France Culture et la RTS. La Dernière Amazone est son premier livre publié.
Nina Almberg aime les récits faisant dialoguer le passé et le présent, les archives et les destins de femmes. Diplômée d'un master en histoire contemporaine et d'un autre en réalisation documentaire, elle réalise des documentaires historiques et politiques pour France culture et Arte radio.
En Amazonie, elle rencontre de nombreuses femmes avec le projet de réaliser une série de reportages sur les féministes brésiliennes. Son documentaire forme la matière première de ce livre.
Un hommage à l'esprit de résistance jivaro contre toute politique d'assimilation.
On les appelle Jivaros. Ils préfèrent se dénommer Achuar, les Gens du Palmier d'eau. Isolés dans la jungle de Haute-Amazonie, aux confins de l'Equateur et du Pérou, cette tribu légendaire fut protégée durant des siècles de l'incursion des Blancs par son inquiétante réputation de chasseurs de têtes. Plus qu'une condition de leur indépendance, la guerre est pour ces Indiens une vertu cardinale ; elle donne du prestige, renforce la solidarité, raffermit l'identité ethnique et permet le renouvellement rituel des âmes. Grâce à elle, les Achuar sont encore plusieurs milliers, fiers de leurs traditions et farouchement attachés à leur mode de vie. Ce livre est une chronique de leur découverte et un hommage à leur résistance.
L'auteur y relate au quotidien les étapes d'une intimité affective et intellectuelle croissante avec ce peuple dont il a partagé l'existence pendant près de trois années comme anthropologue. Tableau des temps ordinaires comme des événements tragiques, ce récit évoque aussi un apprentissage initiatique mené à l'écoute des mythes et des chants magiques, de l'interprétation des rêves et de l'enseignement des chamans. Une pensée riche et poétique s'en dégage, bouleversant nos conceptions de la connaissance, du sentiment religieux et des rapports à la nature. Des fondements de la violence collective à la logique de la sorcellerie, des principes de l'autorité politique à la définition de l'identité culturelle, de la philosophie de l'échange à l'intelligence de l'environnement, ce témoignage exceptionnel sur une manière libre, et presque oubliée, de vivre la condition humaine tire d'une expérience singulière un enseignement pour le temps présent.
« J'ai des choses à dire à mes enfants... »
Invité par la forêt amazonienne à lui prêter sa plume, Laurent Huguelit nous fait découvrir l'enseignement de ce grand esprit que les peuples indigènes appellent « Madre » - la Mère.
Présentation
C'est lors d'un séjour en Amazonie que l'auteur a été désigné porte-parole de la grande forêt par l'esprit de la mère de toutes les mères en personne. Conformément au contrat spirituel qui s'est lié au sein de cette matrice végétale, Laurent Huguelit a mis sur papier les paroles, les visions, les impressions et les anecdotes que la forêt lui a demandé d'exprimer. C'est un enseignement prodigué par la nature qui nous est livré dans ces pages, un pèlerinage au coeur de la grande famille du vivant. On y croise, tour à tour, l'arbre ancestral, la clarté de la conscience, la compassion, les chamanes et leurs chants de guérison - mais également, parce que tout doit être connu, les affres de l'obscurité. Avec Mère, l'intention de la forêt est de rétablir le lien sacré qui relie l'humanité à la planète Terre, pour qu'une nouvelle conscience puisse émerger - et pour que les enfants de la forêt retrouvent celle qui les a vu naître et grandir. Pour qu'ils la respectent, la préservent et l'aiment.
L'auteur
Chamane suisse et pratiquant bouddhiste formé aux traditions de différentes cultures comme aux techniques modernes développées en Occident, Laurent Huguelit est le fondateur de L'Outre-Monde, un centre de pratiques chamaniques. Il est aussi membre de la Faculté des enseignants de la FSS (Foundation for Shamanic Studies, créée par l'anthropologue Michael Harner) pour les pays francophones d'Europe.
Auteur de Les Huit Circuits de conscience et co-auteur de Le Chamane & le Psy, Laurent Huguelit a également préfacé La Voie du chamane, Caverne et Cosmos et Chamanes célestes, publiés chez Mama Éditions.
Il existe une région du monde où les femmes ont toujours joué un rôle majeur : l'Amazonie. Ce sont elles en effet qui ont fait resurgir le glorieux passé de ce territoire vaste de sept millions de kilomètres carrés, révélant les connaissances en ingénierie et le savoir scientifique exceptionnel des tribus de la forêt. L'auteur, archéologue lui-même et grand spécialiste de l'Amazonie, offre une galerie de portraits de ces pionnières. Nourri de leurs toutes dernières recherches, l'ouvrage aborde une diversité de thèmes, de l'art rupestre à l'architecture amérindienne, en passant par les géoglyphes d'Amazonie occidentale, le traitement des défunts et la pêche précolombienne. Grâce à la plume alerte de Stéphen Rostain (auteur d'Amazonie. Les 12 travaux des civilisations précolombiennes, 2017), Amazonie, l'archéologie au féminin met en valeur de nombreuses facettes méconnues de l'Amazonie et de celles qui les ont révélées.
Description du livre
Rio de Janeiro, Recife ou São Paulo ? Le créateur de la célèbre méthode Assimil a conçu pour vous le compagnon moderne et indispensable de votre voyage au Brésil.
°Initiation à la langue : 21 leçons de brésilien
°Les phrases et les mots indispensables
°Toute la prononciation
°Toutes les situations du voyage
Illustré de douze gravures de l'auteur
Quelle mouche a bien pu piquer l'honorable M. Biard, peintre de son état, fêté à Paris, de s'aller exiler au lointain Brésil ? La curiosité, le goût de l'aventure, le désir d'offrir à sa palette de nouveaux horizons ? Tout cela sans doute. Et peut-être aussi le besoin de s'éprouver : d'accéder à soi-même par le dur et sûr moyen de la souffrance assumée.
Le voici donc embarqué pour la haute Amazonie, escorté de l'inquiétant Polycarpe, un Indien malencontreusement « civilisé » dont l'âme est partagée entre deux sentiments contraires : l'envie irrépressible d'assassiner son maître et la crainte de se faire pincer. Mais les artistes ont la tête dure et savent faire face aux dangers, lesquels sont ici à chaque tournant.
Auguste Biard (1798-1882) est né à Lyon où il s'est formé à la peinture. De retour d'Orient il s'installe à Paris où il connaît un certain succès à la cour du roi Louis-Philippe. Sa femme, la belle Léonie d'Aunet avec qui il voyage beaucoup, devient la coqueluche du Tout-Paris et la maîtresse de Victor Hugo. Le couple se sépare et Auguste Biard repart alors au Brésil notamment d'où il rapportera ce récit plein d'esprit et d'humour publié pour la première fois en 1862.
En cinquante ans et bientôt soixante-dix films, Werner Herzog a battu mille records et échappé autant de fois à la mort. Il est le seul cinéaste de l'histoire à avoir tourné sur les sept continents. Signes de vie et Grizzly Man, Aguirre, la colère de Dieu et Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans : l'immensité de son oeuvre éclaire le cinéma moderne. De préhistoires en apocalypses, de traversées du désert en retours triomphaux, l'itinéraire qu'il a tracé est unique. Comment ressaisir celui-ci dans sa totalité ? Et comment épouser les continuités et les évolutions du voyant, de l'écrivain, du marcheur que Herzog est aussi ? En allant non pas film à film mais période par période, idée par idée : pas à pas.
Cet essai est né d'une rencontre avec des chefs indiens d'Amazonie. Que pensons-nous qu'ils ne pensent pas ? Que savent-ils que nous ignorons ? La science nous sauvera-t-elle, et son progrès n'est-il qu'heureux ? Ou bien est-elle devenue la cause de toutes sortes de méfaits ? Ces questions suscitent des débats d'autant plus vifs que les « accidents » se multiplient (nucléaire, dérèglement climatique, vache folle...). Pour Étienne Klein, c'est la question même du projet politique de la cité qui se trouve là posée.
Galilée et Descartes sont ceux qui ont préparé l'avènement de la science moderne. Mais en mathématisant la nature, la science a instauré une hiérarchie que seul l'Occident reconnaît, avec l'homme en haut de l'échelle, et, réduits au rang d'entités utilitaires, les plantes, les arbres, les animaux...
Cette conception a rendu possible l'exploitation de la nature. En un demi-siècle à peine, nous sommes passés d'un régime où science et technique étaient liées par de complexes rapports à l'empire d'une vaste technoscience, qui vise la seule efficacité. Cette efficacité n'est-elle pas en train de se retourner contre nous ? Allons-nous liquider la science au motif d'un mauvais usage du monde ?
Invitée d'honneur d'une manifestation écologiste à Portland, bien que n'aimant guère les mondanités, Esther, jeune militante de La Ligue Verte accepte de s'y rendre. Elle souhaite ainsi remercier ceux qui lui font confiance.
Quand le commando lourdement armé pénètre dans la salle au beau milieu de son intervention, Esther devine le piège qui vient de se refermer sur elle. Elle va payer pour ce qu'elle a commis dix ans plus tôt sur le site de l'Harp, en Alaska. Emprisonnée dans un cachot sordide, privée de lumière, privée de tout contact et affaiblie, elle n'est plus la fière guerrière d'antan. Le colonel Powel tient sa vengeance.
Il ignore qu'à Nantes, de l'autre côté de l'Atlantique, une fillette de dix ans se prépare à porter secours à Esther. Il ignore que l'enfant porte dans ses gènes le secret d'une légende millénaire, un secret préservé par la plus ancienne tribu amazonienne que la Terre ait portée.
Parce qu'elle s'appelait Alizéa,
Parce qu'elle est la fille d'Esther, la petite soeur du vent.
Júlio Santana, bon chasseur et bon tireur dans son Amazonie natale, a appris la profession de tueur à gages à 17 ans avec son oncle qui lui assure que, s'il récite dix Ave Maria et vingt Pater Noster après chaque meurtre, il n'ira pas en enfer.
Il note soigneusement sur un cahier d'écolier le nom des victimes, le nom des commanditaires, la date et le lieu du crime, ce qui lui a permis de compter 492 personnes au long de 35 années de carrière.
Júlio raconte ses drames, ses rêves, ses faiblesses. C'est un homme sensible, un bon fils, un mari aimant et un père affectueux.
Il a pour commanditaires l'armée, des maris jaloux ou des pères vengeurs, des grands propriétaires terriens qui éliminent des syndicalistes ou des "sans terre'.
Pour la première fois, un reportage raconte, avec un grand talent littéraire, la vie surprenante d'un homme que tout destinait à être un pêcheur comme son père et son grand-père, mais qui est devenu le plus grand tueur professionnel connu au monde.
La vie d'un cinéaste bouleversée par le chant d'un chamane amazonien
Propulsé par son métier aux quatre coins d'une planète tourmentée, plongé dans le désarroi par un projet d'adoption difficile, Jacques Dochamps voit sa vie basculer et ses certitudes s'effondrer. C'est en plein coeur de l'Amazonie, où il s'est rendu pour tourner un documentaire sur les Kichwas de Sarayaku, que l'espoir renaît en lui. Le chant secret du vieux chaman de ce peuple qui résiste à la déforestation le bouleverse. Grâce aux " perruches du soleil ", il découvre les pouvoirs cachés de celui qui se réconcilie avec sa nature et son destin.
À l'heure où les enjeux climatiques pèsent sur le futur de la planète et de l'humanité, Jacques et le peuple de Sarayaku nous inspirent pour imaginer un Nouveau Monde, celui de la paix et d'une fraternité réinventée avec le Vivant.
Éditorial
Synode sur l'Amazonie : un modèle pour l'Église - François Euvé
International
Turquie : les ressorts de la crise - Dorothée Schmid
Les nouvelles routes de la soie - Jean-Pierre Cabestan
Société
La virilité en partage - Mariette Darrigrand
L'homme est-il le seul animal moral ? - Entretien avec Alain Prochiantz
Le visage de l'animal - Laurence Devillairs
Religion
La fécondité dans la Bible - Marion Muller-Colard
Les rivalités entre Moscou et Constantinople - Céline Marangé
Culture
Un peintre jésuite à la cour de Chine - Hsiyun Ho
Sans oublier les chroniques, expos, films, livres...
Naviguer sur le Rio Negro et l'Amazone. Faire escale dans les villages de tribus indiennes. Pénétrer dans la jungle. Une expédition peu commune en cette année 1867. Walter Ash, naturaliste chevronné, l'a pourtant projetée juste avant de mourir. Iris, sa femme, belle et déterminée, et son fils Paul décident de mener à bien ce projet, accompagnés d'une jeune dame de compagnie, Rachel. Malgré leurs robes encombrantes, les deux femmes affrontent sans ciller les rudes conditions de l'expédition, l'obstacle de la langue étrangère, le déroutant face-à-face avec les animaux. Au fil des jours, elles se débarrassent de leurs corsets, au propre comme au figuré, goûtant une liberté que la société leur interdit. Quant à Paul, issu d'un premier mariage de son père avec une Indienne d'Amazonie, le retour à sa famille d'origine va demander un long temps d'adaptation. Chaque personnage sortira transformé de ce voyage au plus près des origines...
« Cannibale » est le premier mot à avoir traversé l'Atlantique d'ouest en est : cet ultime volume explore une Amérique qui représente pour l'anthropologie sociale un continent « à part », aux continuités et aux récurrences surprenantes. Des ethnologues ont subodoré une « idéologie panamérindienne » dans laquelle la conception de l'Autre entoure sa consommation de minutieuses structures rituelles. Du Brésil des Tupis aux Grands Lacs des Iroquois, du royaume aztèque aux civilisations andines, le thème confirme son rôle de révélateur des choix politiques primordiaux, ainsi que celui de porteur d'histoire.
Concluant ce tour du monde sur un sujet déstabilisant la rationalité occidentale, une discussion synthétique analyse les facteurs d'émergence ou de persistance d'une anthropophagie collectivement assumée. En ressortent les motifs inavouables de son incompatibilité avec une société qui s'efforce d'exercer un contrôle massif sur les hommes : le cannibale conserve l'individualité du vaincu, non le « civilisé ».
Comment comprendre la pulsion touristique actuelle vers le chamanisme ? Qu'est-ce qui pousse un nombre toujours plus grand d'Occidentaux à entreprendre un voyage initiatique, à participer à cette « fièvre de l'ayahuasca » qui saisit l'Amazonie péruvienne, en absorbant cette plante psychotrope au péril de leur vie, ou du moins de leur santé mentale ?
Dans cet essai très original, Jean-Loup Amselle s'intéresse moins aux récits de l'expérience de soi qu'au chamanisme comme fait culturel, économique et social. Les enjeux de cette enquête dépassent le cadre de l'Amazonie péruvienne et de ses pratiques pour interroger nos sociétés occidentales et leurs problèmes. Comment le Sud soigne-t-il le Nord ? Quels sont les fantasmes moteurs de cette « filière du chamanisme » ? Et comment le chamanisme est-il reconfiguré dans la transaction touristique ?
En liaison avec le développement massif du tourisme, le chamane devient un professionnel des affaires, un entrepreneur associant les valeurs ésotériques des héritiers du New Age et de la Beat Generation avec le savoir des guérisseurs amazoniens.
L'ayahuasca serait bel et bien l'un des religions actuelles des Occidentaux, avec ses risques de dérives sectaires et d'aliénation des individus.
Toute la violence amazonienne est dans le récit de ce triangle amoureux (roman brésilien)
« Un roman sublime et séducteur... Beauté, brutalité, sensualité et poésie. Toute la violence amazonienne est dans le récit de ce triangle amoureux ». Cauby vit avec Lavinia, femme mariée, séductrice et instable, une relation érotique et accidentée. Un bonheur qu'il sait sans avenir.
Cette histoire d'amour, de sexe et de passion charnelle naît déjà malade dans un climat hostile à toute manifestation de délicatesse, entre chercheurs d'or et société minière toute-puissante, en Amazonie brésilienne. Mais l'humidité et les pépites ont raison de l'âme de ces damnés venus y tenter leur chance. La tension générale qui règne dans cette petite ville croît parallèlement aux drames individuels de chaque personnage, entre amours passionnels ou serviles, folie et violence.
« Je veux savoir combien de personnes ont eu le courage d'aller jusque-là. À la rencontre de la fin. Je l'ai eu ».
Cauby n'est ainsi qu'une aberration de plus dans un Far West où il en pousse à chaque coin de rue. Dandy épileptique, tueur à gages et foule lyncheuse...
Touché par la grâce de la tourmente, Cauby décide d'accomplir son destin avec le fatalisme des héros tragiques. Aucune vie n'est complète sans un grand désastre, affirme-t-il. Il ne regrette rien.
Ces textes sincères et courageux, parfois écrits à chaud, nous emmènent de Paris au Pérou, d'expériences limites en scènes désopilantes, de doutes existentiels en illuminations chamaniques. Défis personnels et spirituels, vertige des perceptions, humour et sueurs froides alternent en une danse de la conscience baladée aux frontières de la raison. Ces carnets traversent la décennie, de l'effondrement des Twin Towers aux marches du festival de Cannes, en passant par le tournage plus que spécial de Blueberry : quand un cinéaste un peu frappadingue rencontre un chamane du bout du monde, sa vie devient très vite un film de science-fiction. En seconde partie, un manuel pratique vient compléter les récits. Au fil d'innombrables visites passées à côtoyer la médecine traditionnelle shipibo dans la jungle amazonienne, Jan Kounen a accumulé une multitude de connaissances qu'il transforme en conseils, des plus concrets aux plus subtils. Illustré par vingt dessins inédits de l'auteur.
Amorcée par le sommet de Rio de 1992, la traduction du
développement durable dans les politiques publiques est, 20
ans après, remise en question.
Dans la pratique, les politiques
élaborées par les décideurs et les experts ont engendré une
situation paradoxale : le développement durable est perçu
comme un instrument de domination du "Nord" sur le "Sud",
des puissants sur les défavorisés. Introduire la notion de
territoire permet de renverser la perspective, d'ouvrir la
réflexion sur les interactions possibles entre les habitants et les
conditions changeantes, adaptables de leur environnement.
L'Amazonie a été pour les auteurs un formidable laboratoire :
grande hétérogénéité des sociétés locales souvent organisées
en associations et syndicats, institutionnalisation du
développement durable à travers les politiques territoriales,
blocage des projets de développement territorial, en sont les
quelques traits caractéristiques. Les auteurs y analysent les
relations complexes entre territoire, développement durable et
modernité et font ressortir les conditions de l'appropriation du
développement durable par les autorités et par les populations.
Puis, s'appuyant sur l'exemple des agriculteurs familiaux et les
populations dites "traditionnelles", ils mesurent leur degré
d'autonomisation vis-à-vis de l'Etat souverain. Tous ceux,
chercheurs, universitaires mais aussi décideurs, représentants
d'ONG, qui souhaitent approfondir les effets de l'impact du
développement durable au travers des politiques locales
trouveront dans cet ouvrage une matière riche à une réflexion
qui s'appuie sur un territoire dont les enjeux mêlent des
dimensions nationales et internationales.
Marcos Fontanillas, commissaire au Centre Général de la Police Scientifique, à Madrid, vient de créer une brigade qui expérimente des méthodes nouvelles s'appuyant sur les progrès des neurosciences. Il a recruté à cette fin Mila Ferrer, une jeune criminologue spécialisée en neuropsychologie. Alors quand Tomas Esteban, chercheur d'or, de retour du Venezuela, se fait enlever au beau milieu du mariage de sa soeur, c'est l'occasion rêvée pour l'équipe de tester ses pratiques nouvellement acquises. Très vite, un homme d'origine étrangère est arrêté. Problème : il ne semble pas comprendre le castillan. L'IRM peut-elle aider les enquêteurs à déterminer son origine ethnique, son implication réelle dans l'enlèvement d'Esteban, son mobile ? L'enquête mènera Fontanillas et ses co-équipiers à Caracas, puis en Amazonie, sur les terres des Yanomami, peuple qui fut décrit comme étant le plus agressif du monde.
Recherches scientifiques, traque au fin fond de la forêt amazonienne, rencontre houleuse avec les indiens, découverte du monde interlope des orpailleurs... rien ne manque à ce polar scientifique mais pas que... En lisant Chasseurs d'esprit, on réalise les progrès insensés de la science et comment la police espère en tirer profit. On découvre les Yanomami, une peuplade rude, sauvage. On participe à une noce dans la chaleur espagnole. On constate les ravages écologiques causés par l'exploitation de certaines ressources. On suit un commando de l'armée traquant les garimperos, (chercheurs d'or). Bref on tremble, on voyage, on apprend, on sourit, on frémit... on se régale.
Guillaume aurait pu mener une vie tranquille et confortable sur les rives du lac de Genève. Mais il n'a pas envie de rentrer dans ce moule d'une vie assoupie. À la mort accidentelle de ses parents dans un accident d'avion, il comprend que le non-conformisme coule peut-être dans ses veines : son grand-père, grand flic, est aussi franc-maçon. Sa grand-mère, d'origine portugaise, se revendique de filiation insolite. À 20 ans, Guillaume est un historien-chercheur défendant une thèse qui lui est chère : la Confédération helvétique a été fondée grâce aux templiers. L'Ordre du temple, quel bel idéal ! Il accumule les faits et les preuves, mais l'université suisse ne veut pas de cette hypothèse. Trop dérangeant. Mais Guillaume est repéré par une étrange fondation, Neofutura, où il découvrira l'alchimie spéculative, et le voilà bientôt parti pour la jungle amazonienne... V.I.T.R.IO.L. est à la fois un roman initiatique, un conte philosophique et un roman d'aventures.
Tapioca est une fourmi manioc. Elle fait partie des grandes ouvrières. Son travail est très important, la survie de la reine et de toute la colonie en dépend. Toutes les nuits, Tapioca part à la recherche de feuilles fraîches. Toutes les nuits, Tapioca découpe ces feuilles en morceaux. Toutes les nuits, Tapioca transporte cette récolte jusqu'à la fourmilière. Toutes les nuits, Tapioca fait des allers-retours.
Les outils :
Un cahier de lecture comprenant :
- Un récit : le conte écrit sous forme de jeux de rôles.
- Des jeux de lecture : mots croisés, mots cachés, mots coupés, le bon choix, l'ordre chronologique, les personnages, les erreurs, j'écris, les mots à retenir.
- Des badges : autant de badges qu'il y a de personnages.
Le public :
Les élèves bons lecteurs
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Les élèves maîtrisant la combinatoire ayant des difficultés à lire une phrase ou un petit texte
Les élèves en échec de lecture.
Les raisons et les bénéfices de l'utilisation du conte réécrit sous la forme de jeux de rôles :
Plonger l'enfant dans l'univers du conte amazonien lui ouvre une porte vers l'évasion.
L'enfant y retrouve ou y découvre la forêt amazonienne, sa faune et sa flore.
Le conte permet d'aborder la lecture, l'écriture, la grammaire, le vocabulaire, la syntaxe, de développer les compétences du socle commun.